Volvo imprime en 3D les dalles d’une digue pour lutter contre la pollution
Le constructeur automobile suédois Volvo souhaite réduire la pollution plastique dans nos océans grâce à une digue revisitée baptisée The Living Seawall. En collaboration avec le Sydney Institute of Marine Science, il a créé 50 dalles imprimées en 3D qui imitent la structure des racines de la mangrove. L’objectif final est d’offrir un habitat aux espèces marines qui viendrait remplacer une simple digue. Les dalles ont été fixées avec succès sur la digue du port de Sydney.
Aujourd’hui, 6,3 milliards de déchets plastiques s’entassent sur notre planète et seulement 8% sont recyclés. La plupart atterrissent dans nos océans et menacent les espèces qui y vivent. De plus, 50% des littoraux sont aujourd’hui perdus à cause des digues construits par les hommes. Face à ce constat plus que alarmant, Volvo a décidé de construire une digue vivante qui viendrait aider la biodiversité et attirer des organismes filtreurs pour réduire la pollution qui s’amasse dans les océans et donner un nouveau souffle aux littoraux. Le constructeur suédois a eu recours à l’impression 3D pour concevoir ce mur, technologie qu’il maitrise déjà pour créer certaines pièces détachées de ses voitures.
L’impression 3D est une méthode de plus en plus utilisée pour préserver notre environnement, que ce soit en revalorisant des déchets plastiques ou en créant des habitats artificiels pour les fonds marins. Le projet de Volvo, The Living Seawall, serait composé de 50 dalles conçues grâce aux technologies 3D. L’équipe affirme avoir imprimé en 3D les moules sur une imprimante 3D FDM de bureau. Elle aurait ensuite coulé du béton dans ces moules qui imitent la structure de la mangrove. L’équipe du projet précise : “Ces 50 dalles étaient incroyablement peu coûteuses à fabriquer et à installer. Elles pourraient en plus avoir un impact considérable sur la santé de la côte de Sydney et, éventuellement, sur les océans du monde.”
Le Living Seawall constituerait un habitat pour la vie marine ; au lieu d’avoir une simple digue en béton, nous aurions une structure qui viendrait attirer des organismes filtreurs, absorbant les polluants tels que les particules et métaux lourds. Ces organismes maintiendrait l’eau propre en se réfugiant vers ce mur. Un des designers du mur affirme que l’impression 3D a permis d’obtenir une certaine texture qui vient reproduire la géométrie des coquillages, attirant alors une grande biodiversité.
Les équipes espèrent que de plus en plus d’espèces viendront coloniser la structure au fil des années. Elles imaginent un mur qui s’étendrait le plus possible, pourquoi pas le long de d’autres littoraux – les possibilités sont infinies ! Vous pouvez retrouver davantage d’informations sur ce projet sur le site officiel du Living Seawall ICI.
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