Toshiba dévoile un premier prototype d’imprimante 3D métal
Le fabricant Toshiba, spécialisé dans les appareils électroniques et troisième plus grand constructeur au monde de semi-conducteurs annonce son entrée sur le marché de l’impression 3D. Par l’intermédiaire de sa filiale Toshiba Machine, la marque japonaise a ainsi récemment officialisé une machine de fabrication additive métal capable d’atteindre des vitesses d’impression 10 fois plus rapides que ses concurrentes.
Ce premier prototype développé par Toshiba se base sur une technologie de Laser Metal Deposition (LMD) qui fonctionne par déposition d’une poudre métallique fondue à l’aide d’un puissant faisceau laser de 800W. Le laser vient chauffer et fritter la poudre permettant d’obtenir couche par couche l’objet souhaité. Ce procédé est avec le frittage sélectif laser (SLS) et la fusion par faisceau d’électrons (EBM) une des méthodes permettant d’obtenir des pièces métalliques par fabrication additive.
Bien que cette technologie soit déjà connue et utilisée par des fabricants comme BeAM en France, le point clé de cette machine réside dans la buse d’impression et repose sur des années de recherche des équipes de Toshiba dans les technologies de simulations de fluide. Paradoxalement, en réduisant la surface sur laquelle les particules de métal sont injectés, la buse imaginée par les équipes de Toshiba permet d’atteindre une vitesse de 110 centimètres cubes à l’heure, soit une vitesse 10 fois supérieure aux standards du marché selon Toshiba.
L’imprimante a été présentée pour la première fois à l’occasion du salon Tokyo Big Sight qui se déroulait du 2 au 4 décembre derniers dans la capitale japonaise. Elle devrait officiellement voir le jour en 2017 et offrira un large choix de matériaux, dont l’acier, le fer et l’inconel.
Plus d’informations sur le site de Toshiba ICI
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