Laboratoire 3Dnatives : Test de la Volumic Stream 20, une imprimante 3D 100% française
Durant les derniers congés, l’équipe du Lab 3Dnatives n’a pas chômé. Nous avons eu l’occasion de tester quelques machines très intéressantes et pour démarrer nous nous attaquons à une imprimante 3D 100% française, la STREAM 20 du fabricant Volumic. Nous les remercions au passage pour le prêt de la machine.
Pour commencer, une vidéo de présentation :
Outre le fait d’être entièrement construite et assemblée en France, l’imprimante propose des caractéristiques intéressantes comme le châssis en aluminium et un plateau chauffant en borosilicate haute température et démontable, qui offre une zone d’impression confortable de 200 x 200 x 220mm et qui permet l’utilisation de la plupart des types de filaments disponibles sur le marché. Cela s’annonce très prometteur.
1. Déballage
L’imprimante nous est arrivée tout droit des ateliers basés Nice dans son emballage d’origine. Rien à redire sur celui-ci ni sur le transporteur. Pour ce qui est des accessoires, nous y retrouvons les incontournables comme la carte SD, la documentation sur clé USB, le cordon d’alimentation, le câble USB et le rouleau de tape de chez 3M. Parmi les surprises agréables, nous retrouvons des pinces à épiler et quelques outils pratiques comme le porte-bobine. Mais pas de bobine ou d’échantillons de filaments, dommage… Notez également l’objet de démo imprimé en 3D.
2. Installation
L’installation de la machine est un jeu d’enfant et ne dure pas plus de 10 minutes. Il suffit de coller les pieds en plastique sous la machine pour amortir les vibrations, enlever les éléments de protection (papier bulle et collier de serrage), brancher le cordon électrique (le bloc d’alimentation est intégré dans l’imprimante), brancher le câble USB et fixer le plateau d’impressions (déjà recouvert de tape) à l’aide des pinces fournies.
Le support de bobine s’emboîte bien dans l’imprimante, sans aucune vis, et il vous permet d’utiliser n’importe quel format de bobine. De plus, son emplacement sur le dessus de l’imprimante facilite vraiment l’alimentation de l’extrudeur… un très bon point.
Comme vous pouvez le constater la partie « Plug » est assurée avec brio, reste à s’occuper de la partie « Play » pour s’assurer que nous sommes bien face à une machine Plug & Play !
3. La partie logiciel
Comme à l’accoutumée et bien que tout soit disponible sur une clé USB, nous nous rendons ensuite sur le site du constructeur pour voir ce qui est proposé en terme de support. Et c’est plutôt une bonne surprise, car non seulement vous y trouverez le logiciel d’impression Repetier, réglé pour la Volumic Stream 20, ainsi que les profils de tranchage (slice) dédiés, les liens vers les logiciels gratuits pour commencer à modéliser vos propres créations ainsi qu’un petit logiciel pour visualiser vos fichiers stl. Cerise sur le gâteau, les tutoriaux vidéo devraient bientôt être disponibles.
L’installation de la suite logicielle ne pose aucun soucis particulier sur notre configuration Windows 8.1 et la documentation fournie regroupe bien toutes les étapes d’installation, d’alimentation du filament et de configuration logicielle. Vous trouverez également tous les paramètres d’impression si d’aventure vous préféreriez utiliser un autre logiciel que Repetier, comme Cura par exemple. Un point négatif, l’imprimante ne fonctionne que sur PC actuellement, le constructeur préconisant l’utilisation de la carte SD, la priorité n’a pas été mise sur les pilotes.
Et c’est là que nous nous rendons compte que l’extrudeur est prévu pour du filament de 3mm de diamètre… rien de grave en soi mais tenez en compte si vous pensez à acquérir une Volumic comme seconde machine.
4. Calibrage
Le calibrage du plateau d’impression est manuel et se fait à l’aide des vis sans fin de l’axe Z. Pour le premier objet test, nous n’avons pas procédé à une vérification particulière car la Volumic Stream 20 est livrée pré-calibrée et est donc censée être prête à imprimer. Et ce fût le cas ! Après plusieurs impressions, nous avons tout de même vérifié en suivant la procédure expliquée dans le manuel d’utilisation. Pas de surprise de ce côté là non plus, les explications sont relativement claires mais la procédure en elle-même n’est pas des plus aisée…
En guise de première impression, nous avons pris un objet facile et rapide à imprimer. Le résultat en image :
6. Impression de l’objet de torture
Après avoir calibré le plateau, nous nous sommes logiquement attaqués à notre objet de torture, une habitude maintenant au sein du Lab 3Dnatives. En regardant de plus près, on distingue bien les quelques modifications à appliquer au niveau logiciel afin d’affiner ceux-ci en fonction de votre filament et de vos conditions ambiantes. De notre côté, un simple ajustement de la vitesse et de la température d’extrusion nous a permis de régler les quelques défauts. Pas réellement de surprise donc, la stabilité de la machine semble prévenir de tout dérèglement et les impressions s’enchainent sans problème.
Retrouvez l’ensemble de nos tests d’imprimantes 3D au sein du Lab 3Dnatives
ça ressemble beaucoup à une PRUSA I3