Lab 3Dnatives : Test de l’imprimante Stream 30 Pro de Volumic
Après le test de la Stream 20, le Lab 3Dnatives s’intéresse aujourd’hui à l’imprimante 3D Stream 30 Pro du fabricant français Volumic. Comme son nom l’indique il s’agit d’une imprimante destinée davantage aux professionnels qui souhaitent s’équiper d’une machine FDM solide capable d’imprimer des heures durant. Son prix de 4 188€, n’a évidement rien à voir non plus avec les modèles d’entrée de gamme. Une seule question reste alors à répondre, est-elle à la hauteur ?
À première vue, la Stream 30 Pro est visuellement identique à sa petite soeur avec son châssis en aluminium et ses composants imprimés en 3D aux couleurs de la marque. Elle dispose toutefois de dimensions plus généreuses de 540 x 500 x 480 mm (contre 430 x 435 x 489 mm) pour une différence sur la balance de seulement 2,5 kg. À la clef, un volume d’impression élargi à 300 x 200 x 300 mm (contre 200 x 200 x 240 mm).
1. Déballage
En photo, voilà ce à quoi vous devrez vous attendre en ouvrant le carton de la Volumic. Tout est rangé au millimètre près avec, à droite, les instructions de démarrage et à gauche la notice expliquant la démarche à suivre pour retirer en toute sécurité la machine de son emballage.
À cela, on retrouve une large gamme d’accessoires dont des supports de bobine, du Printafix pour l’adhésion, un set qui inclut une pince coupante, un couteau de précision, différentes clefs pour réparer soi-même la machine, les câbles d’alimentation, un lecteur de carte SD, un filament de nettoyage pour la buse, un échantillon imprimé en 3D mais aussi une bobine de filament PLA de la marque Volumic.
Il est intéressant de noter les caractéristiques spécifiques de l’imprimante 3D Stream 30 qui en font une machine résolument tournée vers les professionnels, à savoir : Un système anti-surchauffe qui vient protéger l’extrudeur, un châssis entièrement en aluminium traité anticorrosion (alodine de 6mm qualité aéronautique précise Volumic), un arbre mécanique en acier inoxydable rectifié chromé, une douille roulement d’arbre haute qualité, un pignon moteur en laiton usiné, un entraînement filament en acier (affûté « Très Haut Grip » de 3mm) et enfin la présence d’un bouton panic/Reset en façade en cas de soucis.
Parmi les fonctionnalités, on retrouve notamment un système de détection automatique de fin de filament, un étalonnage du plateau semi-automatique, un plateau en aluminium 3mm capable de monter jusqu’à 100°C, une épaisseur de couche minimale de 25 microns, une précision X/Y de 60 microns et Z de 6 microns et enfin une vitesse d’impression maximale de 120mm/s. Bref, la Stream 30 Pro apparaît sur le papier comme une bête de course.
2. Installation
L’installation de la machine est un jeu d’enfant vu qu’il suffit de connecter le câble d’alimentation et éventuellement le câble USB si vous ne souhaitez pas passer en mode déconnecté via la carte SD.
Le seul bémol à noter concerne la stabilité du support de bobine. Il ne nous a posé aucun soucis durant nos tests mais pour une machine de ce prix, il aurait été souhaitable d’avoir un système pratique et fiable. Rien que de le mettre en place relève d’un jeu d’équilibriste. Il vous faudra rester patient pour veiller à ne pas faire tomber la bobine directement sur le plateau en verre (l’imprimante ne disposant pas d’un panneau supérieur). Donc soyez prudent au risque d’être bon pour commander un nouveau plateau.
3. Logiciel
Pour ce qui concerne la partie logicielle, vous avez le choix. Soit vous êtes plutôt orienté Open Source et vous pourrez utiliser Repetier avec Slic3r ou bien Cura, soit vous avez déjà acquis le logiciel Simplify 3D et vous n’en changeriez pour rien au monde.
En ce qui nous concerne nous sommes partis sur Simplify3D. Notez que la marque Volumic ne fait pas partie des profils fournis par défaut par le développeur, mais vous trouverez tous les profils de la série Stream en libre téléchargement dans la section « Support » du site de Volumic .
4. Impression
Une fois la machine sous-tension, nous commençons bien entendu par une première impression avec notre test de torture habituelle, qui nous permet de vérifier les réglages nécessaires de la machine. Pour information, nous avons procédé à ces tests à la fin de l’été sur une période ou les températures de la pièce se rapprochaient régulièrement des 30°.
Une fois le test de torture fini, quelques légers réglages sont nécessaires pour améliorer l’impression à vide (vous pourrez observer quelques fins bourrelets à la base de l’objet) mais dans l’ensemble les premiers résultats sont bons !
Par la suite, nous avons lancé des impressions d’une durée plus ou moins longue afin d’étudier le comportement de la machine. Car même si la précision des imprimantes 3D a plutôt tendance à s’améliorer sur le marché, la fiabilité de celles-ci sur des impressions longues, mais aussi après de nombreuses impressions, peut encore poser problème.
Notez que les créations suivantes ont été imprimées en 100 microns à partir de filaments PLA. Pour les paramètres, nous sommes restés sur une température d’extrusion de 190°C ainsi qu’un plateau chauffant à 40°C recouvert de Printafix, et tout cela sans la moindre calibration intermédiaire.
Retrouvez l’ensemble de nos tests d’imprimantes 3D au sein du Lab 3Dnatives