Spengler automatise le post-traitement en impression 3D grâce à sa solution DCK 01
L’industrie de l’impression 3D est en constante évolution, s’orientant de plus en plus vers la production de masse et la nécessité d’optimiser les processus de production et de post-traitement. Comme le souligne le dernier rapport de PostProcess Technologies, qui analyse les tendances du post-traitement en 2022, les utilisateurs de l’industrie manifestent un intérêt croissant pour l’automatisation des processus et se concentrent de plus en plus sur la question de la sécurité au travail. Les activités de post-traitement sont encore souvent réalisées manuellement et séparément ; elles sont donc répétitives, chronophages et peu intéressantes pour les opérateurs comme pour les entreprises, qui souhaiteraient allouer la main-d’œuvre et les talents à des activités à plus forte valeur ajoutée.
Dans ce contexte, Spengler, une jeune entreprise née de l’expérience de plus de dix ans des fondateurs Stefano Rebecchi et Alessandro Facchini dans le domaine de l’impression 3D, a décidé de se spécialiser dans le post-traitement afin de combler certaines lacunes dans ce segment de marché. L’entreprise, qui fait partie du groupe franco-italien IntegrAM, propose désormais de nombreux services et solutions pour la fabrication additive : de la conception de systèmes d’impression SLS personnalisés au conseil en développement de matériaux, en passant par les systèmes automatiques de post-traitement pour l’impression 3D de polymères et la finition de surface pour les métaux. L’une des solutions les plus intéressantes proposées est le système DCK 01.
Il s’agit d’un système de post-traitement entièrement automatisé pour les technologies additives PBF (Powder Bed Fusion), qui comprend les différents modules individuels proposés par Spengler et qui s’associent parfaitement dans cette solution tout-en-un. Selon le fabricant, DCK 01 est la seule solution automatisée capable d’offrir en un seul processus le déballage, le dépoudrage, la finition de surface des pièces et la filtration des poudres. Mais quelles sont les caractéristiques techniques de cette solution de post-traitement ? Et comment pourrait-elle répondre aux besoins actuels de l’industrie ?
Le système tout-en-un DCK 01 de Spengler pour plus d’efficacité et de sécurité
Si l’on regarde le marché de la fabrication additive avec perspective, il est certain que les acteurs qui ont décidé de mettre l’accent sur l’automatisation et la sécurité auront une longueur d’avance. L’industrie 4.0, de plus en plus numérique, rapide et efficace, exige des normes de production toujours plus élevées, mais aussi une gestion plus intelligente des talents disponibles et une plus grande sécurité au travail.
Le système DCK 01 a été développé pour répondre à ces nouvelles exigences. Comment ? En offrant une automatisation du post-traitement, une efficacité opérationnelle et une sécurité accrue. Cette orientation découle de l’observation directe des difficultés encore rencontrées par les entreprises qui utilisent régulièrement les technologies PBF. « Nous avons commencé par développer des imprimantes SLS et nous savons donc ce que signifie travailler avec de la poudre tous les jours. C’est ce qui nous a incités à développer le système DCK 01 avec nos partenaires du groupe italien IntegrAM« , explique Stefano Rebecchi, cofondateur de Spengler.
L’une des poudres les plus couramment utilisées dans la fabrication additive est le polyamide ou le nylon, en particulier le PA11 et le PA12. Bien que le nylon ne soit pas toxique pour l’homme, il peut provoquer des irritations de la peau et des yeux chez les opérateurs effectuant des opérations manuelles de retrait du gâteau d’impression ou de dépoudrage. À ce jour, il n’existe pas suffisamment d’études sur le sujet, mais des recherches récentes, comme celle publiée dans le Journal of Safety, Health and Ergonomics « Impact of nylon on indoor air quality during the SLS powder handling process« , commencent à mettre en évidence la nécessité d’une meilleure protection de la santé des techniciens.
Le système DCK 01, en ce sens, est conçu pour réduire considérablement le temps de contact avec la poudre et garantir une plus grande productivité, grâce à des processus plus rapides et à l’affectation du personnel à d’autres activités.
Caractéristiques du système DCK 01
Nous avons parlé jusqu’à présent des avantages du système DCK 01, mais quels sont les utilisateurs qui pourraient en bénéficier ? Le système IntegrAM DCK 01 est conçu pour gérer les pièces produites par des imprimantes PBF de taille moyenne dans des environnements de production élevée. Il est donc idéal pour les utilisateurs qui utilisent des imprimantes 3D SLS ou Multi Jet Fusion, avec un ou plusieurs systèmes à gérer, et qui souhaitent optimiser le flux de travail dans leur production, tels que les services d’impression ou les OEM.
Sur le plan technique, la DCK 01 a un encombrement de 200 x 115 x 210 cm et est capable de traiter un gâteau complet d’un volume de 30/40 litres en moins d’une heure. Cela permet d’en gérer plusieurs par jour et d’économiser jusqu’à 3 heures par impression par rapport aux méthodes manuelles. La flexibilité du système permet également de traiter des gâteaux plus grands et d’adapter le produit aux besoins spécifiques du client.
Ses fonctions sont les suivantes : une phase de « decaking », au cours de laquelle les pièces sont délicatement extraites du gâteau ; une récupération autorégulée de la poudre utilisée ; une phase de dépoudrage et un nettoyage automatique des pièces au moyen d’un procédé breveté de sablage vibrant ; un procédé de finition de surface écologique et sans produits chimiques. À cela s’ajoutent des programmes d’usinage personnalisables via une interface à écran tactile et un automate programmable, ainsi qu’une solution d’aspiration ATEX. Il est également possible d’ajouter un système intégré de mélange et de tamisage à deux cycles et un système de transport des poudres.
Selon le fabricant, le système DCK 01, en permettant l’optimisation du temps et des ressources, permet de rentabiliser l’investissement en peu de temps (7 à 15 mois selon le volume de production) et d’augmenter les revenus à court terme. Enfin, la solution se positionne sur le marché avec un prix attractif inférieur à 100 000 €.
Par ailleurs, Spengler a d’autres nouvelles intéressantes en réserve : l’équipe travaille au développement d’une imprimante SLS de petit format et à haute température pour le PEEK. La machine devrait être présentée d’ici la fin de l’année. Nous sommes curieux d’en savoir plus ! Pour plus d’informations sur le système de post-traitement DCK 01, cliquez ICI.
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Crédits de toutes les photos : Spengler/IntegrAM