TOP 15 des imprimantes 3D à assembler soi-même

Bien que la majorité des imprimantes 3D de type FDM vendues sur le marché soient des modèles Plug&play, leurs origines remontent pour la plupart au projet RepRap initié par Adrian Bowyer en 2005. Un mouvement qui continue d’exister aujourd’hui via les imprimantes 3D en kit. Pour les makers, bricoleurs et adeptes du DIY, le site 3Dnatives vous livre ci-dessous une sélection d’imprimantes 3D à assembler soi-même classées par prix décroissant.

1. Sintratec, la technologie SLS enfin abordable

Basée en Suisse, la startup Sintratec a mis au point l’une des premières imprimantes 3D low-cost reposant sur la technologie de frittage de poudre, un procédé que l’on retrouve habituellement dans l’industrie. Suite à une campagne de financement sur Indiegogo en 2014, la firme commercialise aujourd’hui sa machine sous forme de kit.

Disponible pour un prix de 4 999€ (sur le marché, les premiers prix pour une imprimante 3D SLS se situent davantage autour de 200 000€), la Sintratec Kit est capable de réaliser des pièces en nylon PA12 d’un volume maximal de 110 x 110 x 110 mm. La startup précise qu’elle nécessite tout de même 4 jours d’assemblage, le prix à payer pour accéder au frittage laser ! Pour plus d’informations, rendez-vous ici.

2. Moai, l’imprimante SLA en kit

En 2016, le fabricant chinois Peopoly lançait sa campagne Kickstarter pour financer sa nouvelle machine SLA en kit baptisée Moai. Après avoir rencontré un franc succès, celle-ci se livre rapidement dans le monde grâce à un prix très attractif pour une machine de photopolymérisation – il faut en effet compter environ 1 020 €. Moai offre un volume d’impression de 130 x 130 x 180 mm ainsi qu’un faisceau laser de 70 microns et une épaisseur de couche comprise entre 10 et 200 microns. Elle est compatible avec n’importe quelle résine du marché. Comptez environ 4 heures pour assembler la machine – une version déjà montée est également disponible.

3. La célèbre Prusa I3 MK3S

La Prusa I3 MK3S succède à l’imprimante 3D bien connue Prusa i3 MK2 de la société tchèque Prusa, créée en 2009 par Josef Průša. Dotée d’une vitesse d’impression de 200 mm par seconde, cette imprimante 3D de bureau dispose d’un plateau d’impression de 250 x 210 x 210mm. Elle peut imprimer presque tous les thermoplastiques, y compris le nylon et les polycarbonates. Sur son site officiel, vous pouvez retrouver les instructions de montage, validées par l’ensemble de la communauté. Elle est disponible en kit à partir de 769 €. À un prix plus abordable, Prusa propose également le kit Original Prusa MINI+, disponible à partir de 379 €. Avec un volume d’impression de 180 x 189 x 189 mm, l’imprimante 3D est à peine plus petite que son ainée, et possède un certain nombre de caractéristiques identiques.

4. La Vertex

L’imprimante 3D Vertex est produite dans les ateliers du constructeur Velleman, un acteur reconnu du secteur électronique fondé dans les années 70. Elle est l’une des rares imprimantes à proposer un châssis transparent et inclut un plateau de verre et un double extrudeur en option.

Parmi notre sélection d’imprimantes 3D à assembler, c’est une valeur sûre qui permet d’imprimer des objets aux dimensions maximales de 180 x 200 x 190 mm pour une épaisseur de couche comprise entre 50 et 200 microns. La version mono-extrudeur est disponible au prix de 599 €. Plus d’infos ici.

5. La MicroDelta Rework

La MicroDelta Rework est la nouvelle version de l’imprimante 3D Micro Delta conçue par le toulousain eMotion Tech. Dotée d’une structure rigide avec deux blocs en acier, l’imprimante en kit se monte en 3h selon le fabricant avec environ 200 pièces à assembler. Disponible avec ou sans plateau chauffant, la MicroDelta Rework offre un volume d’impression de 150 mm de diamètre pour 200 mm de hauteur.

Si on se penche sur ses performances, eMotion Tech met en avant une épaisseur de couches de 100 à 350 microns selon les paramètres choisis par l’utilisateur et peut atteindre une vitesse d’impression de 200 mm par seconde. Elle est disponible à partir de 400 € avec la possibilité de rajouter des options.

6. La Disco Ultimate de Dagoma

En 2019, le fabricant français Dagoma dévoilait l’imprimante 3D Disco Ultimate. Disponible à partir de 399 €, ou 499 € pour la version bi-couleur, il faut entre 2 et 3 heures pour assembler le kit. Fourni avec une carte SD, une spatule et plusieurs composants imprimés en 3D, le Pack Disco Ultimate contient également un guide “Formation 21 jours”. Doté d’un volume d’impression de 200 x 200 x 200 mm, la machine de Dagoma offre une épaisseur de couche de 50 microns et une vitesse d’impression maximale jusqu’à 30 % plus rapide que sa prédécesseur, la DiscoEasy 200.  Retrouvez notre test de la Disco Ultimate ICI. 

7. La QQ-S Pro de FLsun

Proposé par le fabricant FLsun, l’imprimante 3D QQ-S Pro est à assembler soi-même. Commercialisée à partir de 271 €, la machine est loin d’être l’imprimante 3D la moins chère du marché. Cependant, elle compense par des caractéristiques impressionnantes pour une imprimante 3D en kit, comme en témoigne son volume d’impression de 255 x 255 x 365 mm. Imprimante Delta, elle offre une vitesse d’impression 1,5 fois plus rapide que les imprimantes 3D classique. Le fabricant précise : « La QQ-S Pro dispose d’un système de liaison flexible à trois axes, d’une puissante carte mère de 32 bits, d’une alimentation électrique de 24 V, d’un lit chaud en treillis et d’une coque latérale entièrement métallique pour une meilleure qualité d’impression et une structure plus stable. » De plus, la machine a une précision d’impression de 0,1 mm et l’épaisseur des couches est comprise entre 0,06 à 0,4 mm, ce qui permet d’obtenir une grande précision. Enfin la machine est livrée presque assemblée, les utilisateurs peuvent la mettre en service en moins d’une heure.

8. Tronxy X5SA

Développée par le fabricant chinois Tronxy, l’imprimante 3D Tronxy X5SA est l’un des kits d’imprimantes les plus populaires du marché.  Basée sur la technologie FDM, la machine offre un volume d’impression de 330 x 300 x 400 mm. Grâce à son extrudeur TITAN, elle est compatible avec une variété de filaments comme le PLA, l’ABS, le PETG ou encore le TPU. La Tronxy X5SA dispose d’un détecteur automatique de filament, qui prévient l’utilisateur lorsque la machine manque de filament et qui lui permet de minimiser les erreurs et gagner du temps. Le fabricant précise également que la machine est destinée aux amateurs de fabrication additive ayant déjà une certaine expérience dans le domaine. Cependant, si les novices sont prêts à passer du temps pour assembler la machine, la Tronxy X5SA leur permettra de se former correctement à l’impression 3D. L’imprimante 3D est disponible à partir de 189 €.

9. La Tarantula Pro

La Tarantula Pro est la dernière version de la gamme des imprimantes 3D à assembler du fabricant TEVO, basé en Chine. Reposant sur le design de l’imprimante 3D classique RepRap Prusa i3, sa structure est reconnue pour sa simplicité et sa robustesse. Elle présente un volume d’impression de 235 x 235 x 250 mm et peut imprimer avec une variété de filaments, en ABS, PLA, PVA, etc. Elle est également équipée d’un écran LCD pour une expérience utilisateur améliorée. En termes de résolution de couche, le fabricant affirme que vous pouvez atteindre entre 0,05 mm et 0,35

10. Le fabricant Anycubic

Fondé en 2015, Anycubic est devenu l’une des marques d’imprimantes 3D les plus populaires du marché, notamment grâce son panel d’imprimantes 3D en kit. La plus connue de la gamme est la i3 Mega S. Disponible à partir de 180 €, elle dispose d’un volume d’impression de 210 x 210 x 205 mm et d’une résolution de 5 microns. De plus, la i3 Mega S est compatible avec de nombreux matériaux, comme le TPU, le PLA, ou encore l’ABS. 

Mais l’offre d’imprimantes 3D en kit d’Anycubic ne se résume pas à cette machine. Toujours dans la série Mega, on retrouve l’imprimante 3D Mega Zero 2.0 avec un plus grand volume d’impression (220 x 220 x 250 mm) et à un prix plus abordable (à partir de 140 €), mais offrant moins de fonctionnalités. Pour ceux qui désirent une imprimante 3D plus “professionnelle”, la Mega Pro (210 x 210 x 205 mm, à partir de 255 €) et la Mega X (300 x 300 x 305 mm et à partir de 300 €) pourraient leur convenir. Enfin, Anycubic propose également les imprimantes 3D Chiron (400 x 400 x 450 mm, à partir de 313 €) et Predator (370 × 370 × 455 mm, à partir de 430 €) pour les personnes à la recherche d’un grand volume d’impression. 

11. Colido DIY

L’imprimante 3D Colido DIY est une machine conçue par le fabricant chinois Colido. Cette imprimante 3D basée sur la technologie de dépôt de matière fondue a une capacité d’impression de 200 × 200 × 170 mm et un ventilateur intégré qui permet d’améliorer la qualité d’impression. Selon le fabricant, le montage de la machine est très simple et ne prend que 15 minutes. La machine est livrée avec une bobine de PLA, le seul matériau avec lequel elle peut imprimer, en plus d’une clé USB contenant deux vidéos explicatives. Vous pouvez acheter la Colido DIY à partir de 180 €.

12. Voxelab Aquila 

Voxelab, une filiale du fabricant d’imprimantes 3D Flashforge, propose l’imprimante 3D Voxelab Aquila. Dédiée aux débutants et utilisateurs avancés de la technologie, la machine est actuellement disponible à un prix de 150 € sur le site du fabricant. Malgré son bas prix, elle est offre un volume d’impression de 220 x 220 x 250 mm. Bien qu’elle soit considérée comme une imprimante 3D en kit, Voxelab précise que que la machine est déjà presque entièrement assemblée. L’imprimante est compatible avec le PLA, l’ABS et le PETG, et dispose d’une alimentation automatique de filament ainsi que d’un écran coloré avec une interface utilisateur simple. 

13. Anet A8

L’imprimante 3D Anet A8 est une machine à assembler soi-même développée par le fabricant chinois Anet. Elle est basée sur  la technologie FDM et possède une tête cartésienne capable d’imprimer des filaments ABS et PLA. Elle a un volume de construction maximal de 220 x 220 x 240 mm et est fournie avec un plateau d’impression chauffant pouvant atteindre 100 ° C. Elle est équipée d’un écran LCD pour offrir une expérience utilisateur plus facile. C’est l’une des machines les plus accessibles du marché, avec un prix de départ d’environ 148 €. Le fabricant Anet a également lancé Anet A8 Plus, une version améliorée de sa grande soeur.

14. La Creality Ender 3

Lorsque l’on parle de kit d’imprimantes 3D, il est difficile de ne pas mentionner Creality et son imprimante 3D Ender 3. Disponible à partir de 128 €, Ender 3 est l’un des kits les plus abordables du marché. Livré avec plusieurs pièces déjà assemblées, il faut environ 2 heures pour monter complètement l’imprimante 3D. De plus, grâce à son extrudeur amélioré, le fabricant explique que les risques d’obstruction et d’extrusion irrégulière sont considérablement réduits. Enfin, seulement 5 minutes sont nécessaires pour que le plateau chauffant atteigne la température de 110 °C. Plusieurs versions de la machine sont disponibles : l’Ender 3, l’Ender 3X, l’Ender 3 Pro ou l’Ender 3 V2. Et pour ceux qui souhaiteraient avoir un volume d’impression plus grand, la CR-10 possède une capacité d’impression de 300 x 300 x 400 mm, mais son prix oscille entre 300 € et 360 € selon les sites marchands.

15. Startt, la moins chère du marché

L’imprimante 3D en kit Startt appartient à la marque anglaise éponyme qui fabrique ses machines en Chine. L’imprimante est distribuée par la société britannique iMakr. C’est sans aucun doute l’une des machines les moins chères du marché, puisqu’elle peut être achetée à partir de 100 €. Cette imprimante à technologie FDM a un volume d’impression de 120 × 140 × 130 mm, peut imprimer avec un filament PLA et possède des buses interchangeables pour obtenir différentes qualités d’impression : 0,3, 0,4 ou 0,5 mm.

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